Les Bourses mondiales font face à des ajustements notables suite à l’absence de nouvelles mesures de relance économique en Chine. Cette situation soulève des inquiétudes quant à la politique monétaire adoptée par la Réserve fédérale américaine, impactant ainsi les performances boursières, principalement en Europe et en Asie.
Une baisse généralisée des indices boursiers
Au cœur des préoccupations, les indices boursiers européens affichent une tendance à la baisse ce mardi. Le CAC 40 de Paris perd 0,63%, tandis que le FTSE 100 à Londres recule de 1,14%. Le Dax de Francfort se stabilise avec une légère baisse de 0,19%. En Asie, la situation est plus préoccupante avec une chute impressionnante de la Bourse de Hong Kong, qui a plongé de plus de 9%, marquant une baisse inédite depuis 16 ans.
Réactions mitigées à Wall Street
Du côté de Wall Street, les contrats d’avant-séance ne semblent pas susciter d’enthousiasme. À 11H50 GMT, le Dow Jones gagne 0,15%, l’indice Nasdaq s’accroît de 0,49% et l’indice élargi S&P 500 grimpe de 0,42%. Les investisseurs espéraient des annonces de mesures de soutien de la part de Pékin, à peine dix jours après une première série de réductions de taux et de prêts immobiliers destinés à stimuler l’économie. Cependant, l’absence de nouvelles déclarations de la Commission nationale pour le développement et les réformes (NDRC) a engendré une forte déception sur le marché.
Les secteurs les plus affectés
Le secteur du luxe, fortement tributaire de la conjoncture économique chinoise, voit ses actions plonger. À Paris, vers 11H50 GMT, Kering chute de 4,65%, LVMH de 3,49%, et Hermès de 1,16%. À Londres, Burberry recule de 4,75%. En ce qui concerne le marché américain, les investisseurs restent prudents, attendant avec impatience le début de la saison des résultats du troisième trimestre, qui débute cette semaine.
Les préoccupations liées aux taux d’intérêt
Les marchés, après avoir bien réagi à un rapport rassurant sur l’emploi aux États-Unis, redoutent désormais que cela incite la Réserve fédérale à ralentir la dynamique de baisse des taux d’intérêt. L’optimisme autour d’une possible baisse significative de 0,50 point le mois prochain s’est considérablement estompé.
Des défis supplémentaires pour les investisseurs
À cela s’ajoutent les tensions géopolitiques croissantes au Moyen-Orient, compliquant encore plus la situation pour les investisseurs. En conséquence, les rendements des obligations américaines à dix ans atteignent 4,03% contre 4,02% précédemment. Les rendements à deux ans touchent 3,98%, légèrement en baisse par rapport à 3,99%.
Impact sur les entreprises
Les entreprises ressentent également les effets de cette période instable. Par exemple, le groupe français de spiritueux Rémy Cointreau connaît une chute de 8,26% suite à l’annonce de mesures anti-dumping sur le brandy européen par la Chine. De même, le promoteur immobilier britannique Vistry Group subit une perte significative de 22,43% à la Bourse de Londres, après avoir sous-estimé le coût de certains de ses projets.
Perspectives sur le marché du pétrole
Le prix du pétrole est quant à lui en baisse, pénalisé par des annonces économiques négatives en provenance de Chine et des craintes liées à l’approvisionnement au Moyen-Orient. À 11H40 GMT, le baril de Brent perd 1,84% pour s’établir à 79,44 dollars, tandis que le baril de West Texas Intermediate (WTI) diminue de 1,95%, atteignant 75,63 dollars.
Stabilité des devises
Les devises montrent une certaine stabilité, l’euro valant 1,0985 dollar (+0,08%) et la livre britannique 1,3079 dollar (-0,03%). Le bitcoin enregistre une baisse de 0,74% à 62.539,06 dollars.
Malgré un contexte difficile, les marchés continuent de montrer leur résilience. Avec le respect des fondamentaux économiques et une vigilance accrue, il est toujours possible d’envisager un avenir positif et de retrouver le chemin de la confiance et de la croissance.

